Brrrrrrr !
Frrrroid ! !
(Et moi !)
Hello !
Voici votre reporter de choc en direct de la
banquise (Oui, oui, je vous assure, j’ai vu plein de pingouins. A moins que je
ne sois en Bretagne. A ce qu’il paraît, il y a des pingouins qui volent là-bas)
et je suis complètement affamé. (Eh oui, j’ai plein faim).
Pourquoi suis-je ici me direz vous ?
… (intense réflexion : le seul neurone que j’ai
se met en marche)
Ah oui, ça y est, je vais vous parler du
(enfin, le début…)
Oh ! Le soleil vient de se lever.
Et on a retrouvé notre ami du petit déjeuner.
Vous savez bien, riz au lait.
J’en ai mangé plein ce matait (il fallait une rime
en –ait).
Et voilà ce que j’ai appris.
Donc, les Esiaux 3, enfin ceux qui sont en 3e
année à l’ESIAL (Ecole Supérieure d’Informatique et d’Application de Lorraine)
(Là, je crois que j’ai été assez précis…) sont partis ce matin (le mardi 3.10
vers 9h00) pour Plainfaing pour une semaine complète de séminaire.
Ahhhhhhh ! ! !
Mais que se passe t’il ?
Mais qu’est ce qui se passe ?
Au secours, mes boules de jonglage (Attention les
vicieux, je vous vois venir…) m’attaquent ! ! ! Si, si, elles
l évitent et foncent sur moi.
Ahhhhhhhhhh ! ! ! (Je ne pouvais pas
m’empêcher d’en mettre un autre)
Pif - Paf - Boing - Aïe - Ouille - Pan - Crac (Oh
mes pôv os) - Puf - Le grand méchant loup - Bom …
Bon, ça y est, je les ai calmées.
Alors, je reprends.
Donc, les Esiaux 3 sont partis en bus (Il avait 2
étages le bus. Il était grand. C’était beau. Il y avait plein de fenêtres. Et
la vue, elle était jolie. En plus, il y avait pleins de boutons sur lesquels
appuyer… C’était bien !)
Bref, après 2 à 3h d’un long, pénible, joyeux,
monotone, agréable, fantastique, horrible voyage (rayez la mention inutile),
ils sont arrivés au cœur des Vosges.
Oui, oui, j’ai bien dit au cœur des Vosges.
Etonnant, non ?
Et après, qu’est-il advenu de nos chers
élèves ?
De temps en temps, j’en apercevais qui se battaient avec elle pour ne pas se faire digérer : ils étaient aux fenêtres, prêts à sauter pour partir. Il y en a même qui ont réussi à s’enfuir pendant quelques instants un ballon à la main. Mais pour une raison que je n’arrive pas à comprendre, ils sont retournés dans cette immense demeure.
J’entendais des cris ! C’était des cris
horribles ! J’avais peur !
Et j’étais là, impuissant. A ne savoir quoi ni
comment faire pour les libérer, rempli de contradictions physiques,
organisationnelles et techniques …
(Espace publicitaire : Vous êtes bloqués, vous
avez des troubles identiques à ceux précédemment décrits, appelez Triz com. On
vous débloquera en 10 jours maximums)
Je n’avais pas 10 jours alors je suis resté planté
là. J’ai alors décidé de faire mon reportage.
Peut-être qu’un jour, je m’approcherai de cette
bestiole mais pour l’instant, j’ai trop peur !
Il y a partout beaucoup d’élèves qui me font signe
d’entrer, de venir mais je ne peux m’empêcher de croire que c’est la bête qui
les manipule pour mieux me manger (mon enfant ?)
A bientôt peut-être pour plus d’informations
P.P.S. : Copyright : certains jeux de mots ne sont pas de moi. Alors rendons à César ce qui appartient à Brutus (où réciproquement, je ne sais plus au juste) :
Plein faim : Stéphane Berthelot