Chez Patrice
Salut à tous.
Eh oui comme chaque semaine, me revoici (coucou !) pour de nouvelles aventures.
Aujourd'hui, nous allons explorer le tiroir de mon cerveau qui s'intitule :
Les étudiants et la boisson
(Non, non, je ne vous parlerai pas des étudiants chez les bisounours)
Alors voilà, ce week-end, je suis allé au TIE à Bordeaux et j'ai pu y apercevoir, y observer et y faire des comportements qui m'ont étonné, surpris et parfois un peu effrayé. (ben, je suis un petit jeunot qui ne connaît pas grand chose de la vie...)
J'ai pu voir des personnes qui se bourraient la gueule (excusez moi l'expression), criaient, chantaient et dansaient à ne plus avoir d'énergie et qui faisaient d'autres choses plus ou moins communes (Je ne parlerai pas des deux personnes que j'ai aperçu derrière la tente en train de se faire des choses interdites au moins de 18 ans. Je ne parlerai pas non plus des gobeurs de Flamby qui dégueulent en plein milieu de l'épreuve suite à une trop grosse doses de yaourt gobé... Non, non !)
C'est rigolo de voir toutes ces personnes faire des choses complètement inhabituel; de voir les personnes que je fréquentais sous des aspects que je ne connaissais pas...
Mais, parce qu'il y a un mais (il en faut parfois), je me dis : "Etre ou ne pas être, là est la question" ... Euh je me suis planté ! Pardon Shakespeare. En fait je me demande simplement :
Pourquoi boit-on ?????
C'est con mais il y a des questions qui parfois vous obsèdent et le pourquoi revient très souvent dans ma tête. J'ai déjà réfléchi à la question et voilà ce que j'ai trouvé... (je vous sens impatient)
J'y verrai plusieurs raison :
-La première, c'est l'envie de découverte : présente dès le plus jeune âge chez les élèves de collège ou de lycée, cette envie pousse ces personnes à goûter tout ce qu'ils trouvent et qui ressemble à quelque chose à boire (n'allez pas imaginer des cochonneries !... quoique) "pour voir ce que ça fait" ou "quel goût ça a" .
-La troisième (j'avais envie de faire original, j'espère que j'ai quand même trois raisons...), c'est la très classique envie d'oublier qui touche les personnes tristes et/ou qui ont quelque chose ... à oublier (alors là, je sais que je vous épate)
- La deuxième, c'est l'envie du goût : suite à plusieurs expériences qui ont titillé agréablement, pour ne pas dire merveilleusement, les papilles des personnes intéressées pas cette envie, ces dites personnes aime de temps en temps boire un verre ou deux de leur breuvage favori. Je mettrai ce comportement sous la dénomination : "boire pour entretenir la forme"(merci Vosgien)
-La quatrième, c'est l'envie de se présenter sous son meilleur jour : je m'explique avec un exemple. Alors reprenons notre étudiant qui, fatigué de manger des pizzas (c'est surtout parce qu'il n'en n'a plus dans le freezer et qu'il à la flemme d'aller au casino du coin mais chuuuut, j'ai rien dit) a décidé d'aller au TIE pour y faire la fête (et en plus, il n'a pas à se faire à manger, quel pied !!!). Alors là, il est sur le cul. Arrivé là, sa première pensée est : "C'est impressionnant le nombre de personnes qu'il y a. Je crois que je suis au paradis : regardez moi ce nombre de filles (on reconnaît l'élève de l'ESIAL), c'est le rêve. J'ai bien envie de faire la connaissance (pas forcément intime comme diraient les mauvaises langues) de quelques-unes et pourquoi pas de quelques-uns". Mais notre pôv étudiant à un problème : il est timide. C'est pour cela que dés qu'il le peut, il boit quelques verres (pas trop quand même) car il sait qu'avec un petit coup dans le nez, il se sent bien et peut aborder les demoiselles sans aucun problème et faire des choses qu'il n'osait jamais faire auparavant. Alors le voilà parti rigolant et chantant à la rencontre de bouvelles bersonnes (diens, j'ai addrabé un rhubes - un bon coup de mouchoir - ahhh, je me sens mieux ). Ce qu'il fit par la suite "est une autre histoire, qui sera contée une autres fois" (merci Ende)
-La cinquième, c'est l'envie de faire comme les autres (je suis obligé d'expliquer ???)
Je m'attarderai surtout sur le fait que je réunirai les deux dernières envies sous une envie commune qui est l'envie de s'intégrer dans le groupe : notre étudiant (va pt'èt falloir que je lui trouve un nom...) a un besoin, une envie de s'intégrer dans un groupe, de se faire remarquer en tant qu'individu, de ne plus être un inconnu parmi la foule. (pourquoi ?.. Vous voyez, ça me reprend). Et pour cela, il a besoin de se sentir bien ET de faire un peu comme les autres. Je pense cependant qu'il est très difficile de dire NON par exemple à un copain très enthousiaste qui vous invite à prendre un verre alors que vous sentez que vous serez malade par la suite...
Et voilà où le bat blesse, comment refuser sans pourtant offenser la personne avec qui on se sent bien ? Là, je n'en n'ai aucune idée ... Etre soi, s'affirmer, se mettre en avant et affronter le regard des autres, telles sont mes pistes de recherche qui, pour l'instant, sont encore vierges de tout indice. J'avance encore sur des pistes non banalisées et je n'ai toujours pas trouvé la réponse avec des mots.
Enfin, je mattarderai sur le point suivant : toutes les envies énumérées ci dessus peuvent pousser les personnes à boire jusqu'à être malade. Je pense que cet excés est provoqué par une envie de se sentir bien encore et encore : quand notre étudiant(e)?? a satisfait l'une des envies précédente, il en redemande encore et encore (pourquoi?). Le bien-être est éphémère et part rapidement si on le consomme sans retenue. Alors il recommence à boire sans prêter attention au fait qu'il ait déja bu avant pour ressentir à nouveau cette sensation agréable qui l'avait envahie la première fois. Il y a cependant un hic car cette sensation est plus brève, moins intense que la première ressentie. Il entre alors dans un cercle vicieux qui le pousse à boire pour ressentir une sensation qui disparait. A la fin, cette sensation n'existe plus et notre étudiant vomit un bon coup. Comment éviter ces excés ? Là encore, je l'ignore...
Je tiens quand même à préciser que cette liste est loin d'être exhaustive (il est compliqué ce mot) et que Marcel (non, ça va pas comme nom), notre étudiant ne représente pas forcement tout le monde. Voilà c'est dit. A la semaine prochaine.
P.S. : Promis, la prochaine fois, j'essaierai d'être moins sérieux