Chez Patrice
Driiinnnng
!! (Désolé, je ne peux pas vous faire la sonnerie Star Wars)
Allô
?
Personne.
Driinnng
!!
Allô
?
Allô
Ouine, c'est toi ? (Ben c'est un nom Ouine!)
Tu
veux qu'on parle de quoi dans la gazette cette semaine ?
De
l'homologue anglais de la fête de la toussaint
?
Bon
d'accord, ça marche !
A
plus.
Comme
vous l'avez sans doute compris, cette semaine, je vas (oh, j'ai glissé sur le
clavier !), donc, je vais vous parler de (roulements de tambours... on sent le suspense haletant et soufflant
?!)
Halloween
(Surpris non ! Allez, dites-le pour me faire plaisir !!)
Pour parler de cette fête - si peu médiatisée
il faut le dire - je ne vais point vous parler de citrouilles ni de vampires ou
autres morts vivants tels que zombies, momies, squelettes, loups-garous et
autres minipousses.
Je
vais vous raconter ce qui s'est passé pour moi ce soir du 31 octobre, soir qui
restera gravé à jamais dans ma mémoire ! Nuit terrible ! Nuit horrible ! Nuit
triste !
Comme beaucoup de personnes, je me
suis déguisé ce soir là. Je voulais faire la fête ! J'ai donc mis mon costume
de l'abeille tueuse. (pôv abeille, maintenant je ne pourrais plus l'enfiler -
le costume je veux dire) Elle était si belle avec ses lunettes noires et ses
antennes en brosse ! Et son flingue qui dépassait de sa ceinture, et ses gants
noirs, son fouet... Elle va me manquer maintenant !
Je me baladais donc dans la rue,
frappant aux portes pour avoir des bonbons (attention, ça fait mal à la main)
et là, je rencontre un homme, avec une touffe énorme de cheveux. On aurait dit
un savant fou qui allait à la pêche et qui était prêt à forger quelque chose.
Il me semblait dangereux. Je me méfiais encore plus de lui quant je vis un
doigt dépasser de sa poche ainsi que toutes les tâches de sang qui parsemaient
ses vêtements.
Et
cet homme n'était pas seul. Il avait avec lui un compagnon, si je peux
l'appeler ainsi. Lui aussi était bizarre. Il avait un boulon qui semblait
coller à son front. Il était moche et il puait.
J'étais en train de récupérer des
bonbons quant cet individu s'approcha de moi et m'adressa la parole. Il
m'invita alors à une soirée occulte. Soirée au cours de laquelle les pires
individus de l'espèce non-humaine seraient présents. N'ayant rien d'autre à
faire, j'accepte son invitation et le suit dans des ruelles sombres et
malodorantes. Je sus que j'étais arrivé à destination quant nous fûmes
accueillis par un vol de corbeaux.
Quelle ne fut pas ma surprise ! Que
d'individus non humains ! Il y avait de tout : des monstres, l'extra-terrestre
de Roswell, Winnie l'ourson et bien d'autres encore. Je me promenais donc parmi
tous ces individus quand je tombis nez à nez avec un lapin. Rose de surcroît !
Avec un sigle d'école ! Je n'ai pas réussi à tout voir mais il y avait un I, un
A et un L. Il me regarda avec un air bizarre. J'ai eu l'impression - un bref
instant - de voir des cœurs se dessiner dans ses yeux. Ahh l'alcool et ses
méfaits (ou la majijuana, qui sait!). Je quittais donc ce lapin pour aller me
rassasier au bar et je m'amusais le reste de la soirée avec des fleurs que je
pouvais butiner. Je n'étais cependant pas entièrement détendu car je sentais un
regard lourd et pesant sur moi. Encore des hallucinations !
La soirée étant finie, je me décide
à quitter mes jolies fleurs. Je repris donc les ruelles à sens inverse et là
encore, je sentais ce même regard, toujours aussi lourd. Je crus même entendre
des gémissements. Je me retournais et aperçu, l'espace d'un instant, des
oreilles roses disparaître derrière le mur. Je commençais à avoir vraiment
peur. Là, je mis en route mes 4 ailes motrices et je fonçais à une allure
vertigineuse pour rejoindre mon chez-moi doux et chaud. C'est à ce moment là
que je le vis ! Le lapin rose, l'air complètement fou ! Il me poursuivait ! Je
compris alors qu'il en voulait à l'abeille et que cela allait être difficile de
le semer !
Je forçais donc l'allure mais rien
n'y fit (stéréo ?)! Je voyais le lapin s'approcher inexorablement ! Sa langue
pendait ! Je vis même une bosse à son entrejambe ! Son souffle ! Je sentais son
souffle sur ma nuque ! Je l'entendais dire "abebeille, abebeille"! Et
malheureusement pour moi, un caillou sur mon chemin me fit tomber. Je le vis !
Je le vis se jeter sur moi et plus particulièrement sur mon arrière train ! Et
là ahhhhhhhhhhhhhh !
Censuré
Ce fut donc après une courte séance - répétée une bonne centaine de fois - de va et vient que je pus enfin m'échapper. Le lapin étant alors très fatigué, il ne put me rattraper et perdis ma trace au bout de 5 minutes (enfin, j'ose l'espérer !). Mon costume était foutu, il avait des trous de partout et il était imbibé d'un liq