Chez Patrice

 

Salut à tous !

Bienvenue dans les méandres de ma pensée...

Eh oui, chaque semaine, je m'en vais disserter (pas long, deux feuilles maximum) sur des sujets qui m'intéressent, qui m'interpellent. Bref qui me donnent envie de discuter.

Cette semaine, je vais commencer par

La cuisine des étudiants.

(Je ne vous ai pas dit que ce serait très philosophique...quoique)

Alors que mangent les étudiants quand leur bonne vieille grand mère ne leur fait pas de bons petits plats tout chauds et tout beaux ? (Humm les bons gâteaux au chocolat fumants sortant du four ... )

Je pense qu'il serait prétentieux de ma part de généraliser. Je vais donc me fonder sur ce que j'ai vu, ce que j'ai vécu, ce que l'on m'a dit et ce que l'on m'a chanté.

D'un côté, nous avons,(attention, roulements de tambour), des étudiants (surprise non !) qui sont adeptes de ce que j'appellerai la cuisine à "boutons".

Mais qu'est-ce donc que la cuisine à "boutons" ? (Il est important de définir les termes employés)

Prenons un exemple pour illustrer :

Voici notre pôv' ch'tit étudiant qui rentre chez lui après une dure journée de labeur (3 heures de cours et une sieste entre midi et deux pour récupérer de la bringue de la veille). Vient alors l'heure de manger. "Oh non" se dit-il, "Quel cruel dilemme !!!", "Il va falloir que je choisisse entre la pizza , les cookies et chips qui m'attendent sur le lit (c'est pour quand il est vraiment flemmard) ou les raviolis ". Ce soir notre étudiant est courageux (Euh, c'est vite dit...) il opte donc pour ...

LA PIZZA (les raviolis, après il faut faire la vaisselle, on va pas pousser quand même)

Il prend donc sa pizza, la met au four, et ne jette pas la boîte. Eh oui, c'est cette même boîte qui va lui servir d'assiette. 12 minutes après (précis non !, on sent le vécu) il peut enfin la déguster avec un verre de limonade.

Et voilà, notre étudiant a mangé .

Bilan : éventuellement un couteau à laver pour les non-morphales et un verre. Rentabilité maximale.

Vous l'aurez donc compris , la cuisine à "boutons" concerne les plats qui sont déjà tout prêts. Ces plats n'attendent qu'une chose : être mis dans un appareil à boutons; je citerai le micro-ondes et le four qui en sont deux merveilleux spécimens. On appuie sur un bouton et DING ! le plat est prêt.

( Je mettrai aussi dans cette catégorie les plats cuisinés qu'il faut réchauffer au moyen d'une poêle. Le problème, c'est que je n'ai toujours pas réussi à trouver de boutons sur la mienne. On peut peut-être prendre les boutons de la plaque chauffante, qui sait ?...)

De l'autre côté (J'ai mis 'd'un coté' au début du paragraphe précédent, je suis obligé de continuer comme cela. Désolé pour ceux qui voulait voir un autre enchaînement), je citerai ceux que je considère comme les pros du fouet, du batteur, du couteau, et des menottes.(Réflexion faite, vous pouvez enlever le dernier mot) (ben ooui, Babette, je la lie, je la fouette? mais elle a pas de menottes, elle a juste une casserole.)

Alors eux, je les admire. Quand je les vois manier ces instruments de torture pour la nourriture (Vous n'allez pas me dire que la carotte aime être râpée quand même ), je me sens tout chose. Je ne sais pas, un courant électrique me parcoure tout le corps, mon coeur se met à battre (!) plus vite, mon corps se met à trembler, mon se.. On va arrêter les détails là. En bref, je prends mon pied à les regarder faire.

Imaginez une personne capable chaque soir de faire quelque chose de nouveau, différent des éternelles frites bien grasses que l'on nous sert au R.U. ; Quelque chose qui n'est pas à base de ce merveilleux légume importé par Parmentier qu'est la pomme de terre; Quelque chose de varié, d'équilibré et qui donne envie de se mettre à table.

En bref (quatre mots) : de bons petit plats (cool !, je ne me suis pas trompé sur le nombre de mots). Le rêve !

Mais que font ces personnes ? Quels plats concoctent-elles ? Je ne peux que m'incliner (Hop, ça y est) pour vous présenter toutes mes excuses car j'ignore la question ... non la réponse. Cela représente un mystère pour moi.

Je lance donc un appel : J'invite tous ceux qui savent faire des plats plus ou moins compliqués (Quelqu'un qui sait faire des pâtes est pour moi aussi pro que quelqu'un qui sait faire un couscous..) et qui souhaitent partager leur savoir avec les pôv ch'tit étudiants qui comme moi sont victimes du manque d'idées, de m'envoyer des recettes pour que je les communique lors d'une gazette spéciale intitulée "Les recettes proposées par les étudiants de l'ESIAL". Merci d'avance.

C'est donc sur ces derniers mots que je vous souhaite à tous une très bonne semaine dans la joie et la bonne humeur.

Patrice Maratray .